De nombreuses techniques thérapeutiques existent et il est difficile de choisir vers laquelle s’orienter.
L’hypnose en est une qui fait parler d’elle notamment lors de spectacles. Je me suis interrogée sur la
véracité de ce que l’on propose au spectateur et me suis renseignée en recherchant des informations qui
me paraissaient plus sérieuses.
J’ai lu des livres et articles professionnels, me suis intéressée aux écoles qui proposait des formations, ai
rencontré des professionnels formés. Un médecin gastro-entérologue, m’a vanté les mérites des opérations
faites sous hypnose, des bonnes conditions dans lesquelles le patient se trouve ainsi que la réduction
d’utilisation de produits anesthésiants qui permettent un réveil avec peu d’effets indésirables. Les
établissements de santé sont de plus en plus nombreux à former leur personnel à l’hypnose médicale dont
les bénéfices sont reconnus tant pour l’avant que pour l’après d’une opération avec la gestion de la douleur
et de l’anxiété liée aux soins.
Dans ma pratique de thérapeute, en lien avec les informations que j’ai pu recueillir, j’ai compris que
l’hypnose était un formidable outil utilisable également dans le champ de la santé mentale.
« Le corps influence l’esprit et l’esprit affecte le corps ».
Une formation à l’hypnose médicale ericksonienne m’a appris que l’hypnose est un état naturel,
physiologique et spontané (que nous connaissons donc déjà tous) et qui a de formidables pouvoirs
lorsqu’il est activé. Aller à la rencontre de ses ressources personnelles, s’apaiser, faire le lien entre les
émotions et le vécu corporel, amorcer des changements, prendre confiance en soi,…
Contrairement à l’adulte, l’enfant et l’adolescent, accèdent plus facilement à l’imaginaire et présentent
moins de résistances. La relation joue une part importante, et si le lien de confiance est bien établi,
l’utilisation de l’hypnose est une voie royale vers un mieux être.